27/05/2007

Duinkerkenaars leren weer Vlaams

Vanaf het begin van het nieuwe schooljaar wordt als experiment Vlaams onderwezen in vier scholen in het arrondissement Duinkerke. Dat meldde zondag "La Voix du Nord". Eerder gaf de Franse onderwijsminister reeds groen licht voor het experiment. Zopas hebben nu ook "l'Institut de la langue régionale flamande" (ILRF) en het Directoraat voor Onderwijs het leerprogramma vastgelegd. In eerste instantie zullen in de regio Duinkerke 50 leerlingen wekelijks één uur Vlaamse taalles volgen. De komende schooljaren hoopt men het experiment verder uit te breiden naar hogere afdelingen en andere scholen. Jean-Paul Couché, de voorzitter van het Instituut van de Regionale Vlaamse taal, hoopt dat in 2008 reeds zo'n 150 leerlingen in het gebied Vlaams zullen studeren.

(L’Institut de la langue Régionale Flamande werd in 2004 opgericht als de "Akademie voor Nuuze Vlaamsche Tale" (ANVT-ILRF)
Meer hierover via een uitzending van Radio Uylenspiegel


Le flamand fait son entrée à l’école

L’enseignement du flamand sera expérimenté dans quatre écoles de l’arrondissement de Dunkerque pendant trois ans, dès la rentrée. Si elle s’avère concluante, l’expérience sera validée par le rectorat. Le ministère de l’Éducation nationale avait donné son feu vert en septembre. Jeudi, l’Institut de la langue régionale flamande (ILRF) et le rectorat se réunissaient autour d’une table pour mettre en place le programme. Dès la rentrée, une cinquantaine d’élèves de CE2 apprendront le flamand dans quatre écoles de l’arrondissement de Dunkerque à raison d’une heure par semaine. Les deux rentrées suivantes, l’expérience sera étendue aux CM1 et CM2. D’autres écoles pourraient grossir les rangs du dispositif. Jean-Paul Couché, président de l’ILRF, estime que dès septembre 2008, « cent cinquante élèves suivront les cours ». Le nombre d’écoliers apprenant le flamand au terme de l’expérience sera une donnée déterminante. Car si le rectorat expertisera le niveau acquis des élèves dans cette langue, il retiendra aussi et surtout l’adhésion des écoles, des communes et des parents au projet. Rendez-vous donc dans trois ans pour savoir si l’expérience est validée par le rectorat. Pour Jean-Paul Couché, « il est hors de question qu’elle ne le soit pas ». •